Questions sur la chirurgie réfractive

Chirurgie réfractive à Montauban

FAQ en chirurgie réfractive

Dr Pierné à Montauban

Avant la chirurgie

Les principaux défauts visuels — myopie, hypermétropie, astigmatisme et presbytie — peuvent généralement être corrigés par chirurgie. Toutefois, certaines situations, comme un défaut trop important ou une cornée trop fine, peuvent contre-indiquer certaine techniques. Un bilan personnalisé est indispensable pour confirmer l’opérabilité.

La chirurgie réfractive vise à corriger les défauts visuels (myopie, hypermétropie, astigmatisme et presbytie) afin de réduire ou de supprimer la dépendance aux lunettes ou aux lentilles. Elle utilise généralement un laser pour remodeler la cornée ou, dans certains cas, des implants intraoculaires.

Certaines pathologies oculaires (kératocône, sécheresse oculaire sévère, glaucome mal équilibré) ou générales (maladies auto-immunes évolutives) peuvent contre-indiquer l’opération. Les risques, bien que rares, incluent une sous- ou sur-correction, des halos nocturnes, une sécheresse oculaire temporaire, voire une perte de qualité visuelle.

Oui, la correction apportée par le laser est permanente. Cependant, l’œil continue de vieillir : une presbytie ou une cataracte pourra apparaître naturellement plus tard, indépendamment de la chirurgie réfractive.

Le choix dépend de votre âge, de la nature et de l’intensité de votre défaut visuel, ainsi que de la morphologie de vos yeux. Le laser est souvent privilégié chez les patients jeunes avec une cornée suffisamment épaisse et régulière pour permettre le traitement. Les implants sont en général proposés en cas de contre-indication au laser. Le chirurgien choisira avec vous la technique la plus adaptée.

Oui. La chirurgie réfractive est bien connue et pratiquée depuis plus de 30 ans. Les technologies modernes offrent un excellent niveau de sécurité et de stabilité.

Non. Certaines conditions (défaut visuel instable, cornée pathologique, grossesse, maladies oculaires évolutives, etc.) peuvent contre-indiquer l’intervention. Un bilan complet est indispensable pour exclure ces contre-indications.

En général à partir de 20 ans, à condition que la correction soit stable depuis au moins un an. Dans certains cas (en particulier impératif professionnel), l’intervention peut se discuter à la majorité.

Il n’y a pas d’âge maximum strict, mais au-delà de 50 ans, on privilégie souvent les implants intraoculaires, en particulier en cas de début de cataracte.

Oui, mais le tabac peut ralentir la cicatrisation et accentuer la sécheresse oculaire. Il est recommandé de diminuer, voire d’arrêter, le tabac autour de l’intervention.

Non. La grossesse influence la stabilité de la vision et expose à plus de sécheresse oculaire. L’intervention est donc reportée après l’accouchement et l’allaitement.

En principe non. Une légère variation temporaire peut survenir, mais la correction reste généralement stable. Une retouche n’est que rarement nécessaire.

L’objectif est de corriger l’ensemble de vos défauts visuels pour obtenir la meilleure indépendance possible aux lunettes.

La chirurgie réfractive est considérée comme une intervention de confort. Elle n’est donc pas remboursée par la Sécurité Sociale. Certaines mutuelles peuvent cependant proposer une prise en charge partielle.

Le bilan complet dure entre 1h30 et 2H. Il comporte des examens précis de la vision et de l’ensemble des structures anatomiques de l’œil afin d’écarter toute contre-indication à l’intervention. A noter que les pupilles seront dilatées, il est donc préférable de venir accompagné. Pour plus de détails sur l’ensemble des examens effectués, vous pouvez consulter la rubrique dédiée.

Il faut stopper le port de lentilles (au minimum 48h avant pour les souples, 5 jours avant pour les rigides) afin de ne pas fausser les mesures lors des différentes acquisitions réalisées.

Pendant l’intervention

L’intervention est réalisée sous anesthésie locale par collyres. Vous êtes donc conscients lors de la procédure. Des sensations de pression sur l’œil et la visualisation de lumières sont attendues.

Non. Les gouttes anesthésiantes bloquent toute douleur. Vous pouvez ressentir une pression ou des sensations inhabituelles, mais ce n’est jamais douloureux.

Les complications graves sont rares. Chaque technique présente des risques spécifiques, expliqués lors de la consultation. Le choix du chirurgien, de l’équipement et du suivi est fondamental pour limiter les risques.

Un petit écarteur maintient les paupières ouvertes, évitant de cligner. Il n’est pas douloureux. Vous n’avez aucun effort à fournir.

Oui, mais sans crispation. Les lasers sont équipés d’un système de suivi des micro-mouvements de l’œil pour garantir la précision du traitement.

Il faut éviter le maquillage, les crèmes et parfums le jour de l’intervention. Un nettoyage de la paupière peut être prescrit en amont.

Non, une collation légère est possible.

Il est préférable d’éviter de fumer la veille et le jour de l’intervention pour limiter le risque de sécheresse ou d’irritation.

Vous verrez des lumières, des ombres ou des halos flous. Vous ne verrez ni les instruments ni les détails de l’intervention.

De 10 à 20 minutes pour une chirurgie laser des deux yeux. Le traitement laser en lui-même dure souvent moins de 20 secondes par œil.

Oui, c’est la pratique habituelle. Cela permet une récupération plus rapide et symétrique.

Vous restez quelques minutes en observation. Une sensation de gêne, larmoiement ou picotement est fréquente, surtout après une PKR. Vous repartez avec des collyres et des consignes précises.

Oui. Même si l’intervention est ambulatoire, votre vision sera floue juste après. Il est indispensable de ne pas conduire.

Après la chirurgie

Elle dépend de la technique. Le LASIK offre une récupération très rapide (24 à 48h), la PKR nécessite quelques jours.

Oui, dans la majorité des cas. Une légère évolution naturelle peut survenir avec l’âge, mais la correction reste globalement stable.

Oui. Bien que le but soit de s’en passer, vous pouvez toujours porter des lunettes ou lentilles si besoin.

Oui, si un défaut visuel persiste ou évolue légèrement, une retouche est possible après quelques mois. Elle n’est pas systématique.

En général, après une semaine.

Dès le lendemain, à condition d’éviter que l’eau ou le shampooing n’entre dans les yeux.

Ne pas se frotter les yeux, éviter les piscines, saunas, sports de contact ou maquillage pendant quelques jours. Porter une protection la nuit peut être recommandé.

Oui. Le port de lunettes de soleil avec des filtres UV catégorie 3 est recommandé pendant quelques semaines, même en hiver.

Un contrôle est prévu dans les jours qui suivent, puis à un mois et parfois six mois. D’autres visites peuvent être proposées selon la technique.

Oui. Évitez le contact direct avec les poils ou les pattes près du visage, notamment pendant les premiers jours. Lavez-vous les mains régulièrement.

L’intervention étant considérée comme un acte de confort, aucun arrêt de travail ou bon de transport ne pourra être délivré.

Un premier contrôle a lieu entre 24h et 72h après l’intervention, puis à un mois. Le calendrier est précisé par votre chirurgien.

Non. La vision étant floue au début, vous devez être accompagné.

Oui, avec prudence. La vision peut fluctuer les premiers jours. Évitez les efforts visuels intenses, reposez vos yeux, respectez les consignes.

Non. Il est impératif d’éviter de se frotter les yeux pendant plusieurs jours, voire semaines selon la technique.